Vous connaissez mon dévouement quand il s’agit de tester les incontournables d’une culture pour vous. Dans une autre vie, j’étais probablement la goûteuse de Cléopâtre. Ou Cléopâtre elle-même… Bref.
Mon sens du devoir – que mon sens du devoir – m’a amenée à me concocter des ti-punchs à la martiniquaise dès le soir de mon arrivée sur l’île. Il faut dire que je suis allée à la bonne école: pendant l’événement Martinique gourmande, à Montréal, le journaliste Paul Simier, grand amateur de rhum agricole, m’a donné un «cours de préparation de ti-punch 101». J’ai toutefois réalisé que je devrais me livrer à l’exercice à de nombreuses reprises avant d’arriver à maîtriser cet art.
Il faut ce qu’il faut.
De la théorie à la pratique, j’ai fait l’exercice avec Depaz, Neisson, Clément, Saint-Étienne… Non, ce ne sont pas des compagnons de beuverie, mais bien des rhums agricoles martinicais.
Premier essai: dans une sympathique gargote de Saint-Pierre avec mes compagnons de route. Le serveur dépose une bouteille de Depaz sur la table, avec du sucre, du sirop de canne (on peut concocter le ti-punch avec l’un ou l’autre) et du citron. Alors que certains mélangent le sucre de canne à de l’eau avant de préparer le ti-punch, ici, on met tout directement dans le verre.
Bon, d’accord, j’y suis allée un peu fort sur le rhum. La fois d’après, à la Villa Saint-Pierre, j’ai été plus raisonnable (j’vous jure!). Et j’ai même utilisé le bois lélé, petite branche qui sert à mélanger le ti-punch!
La recette est simple, pour ceux qui seraient tentés de recréer une atmostphère martiniquaise à la maison: mettez du sucre de canne (ou sirop de canne) dans un verre, pressez un morceau de citron vert et ajoutez du rhum. Les quantités? À votre goût!
À découvrir également: Coucher de soleil martiniquais, L’esclavage en Martinique, Le bonheur est dans un hamac en Martinique, Bienvenue à Saint-Pierre et Bons baisers de Martinique.
J’étais l’invitée du Comité martiniquais du tourisme. Les opinions émises ici sont 100 % les miennes.
(Ce billet a d’abord été publié sur le défunt blogue EnTransit.ca le le 10 novembre 2012.)
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