Boulot États d'âmes Réflexions

Réflexions sur la nuit

16 novembre 2012

536561_10151118917466039_1435435382_n

Une ville la nuit, c’est l’envers du décor. Le calme plat, ou, à l’inverse, le chaos. La vie ou la mort.

Je me souviendrai toujours de la noirceur de Ouagadougou, au Burkina Faso. Je ne crois pas, avant mon séjour là-bas, avoir vraiment vu la nuit. Dans certains quartiers, pas la moindre lueur. La vraie nuit noire. Inquiétante. Mystérieuse. Hypnotisante. Le phare de la mobylette sur laquelle j’avais pris place s’apparentait à une luciole égarée.

En contraste, les néons des mégapoles asiatiques ont ébloui la noctambule que je suis quelques années plus tard. Coincée à Taipei une nuit entière à cause d’un train manqué, je me suis baladée dans les rues désertes de cette ville si agitée pendant la journée. La sonnerie du 7 Eleven chaque fois qu’un quidam franchissait son seuil. Les rues nettoyées à grands jets d’eau. Un café Internet rempli d’assassins virtuels. Le son des premiers chariots-restaurants, au petit matin…. Des lumières partout.

Tente-t-on «d’effacer» la noirceur en la barbouillant ainsi?  De la noyer dans un océan de couleurs vives? De la coiffer d’un nimbe rassurant?

La suite sur le blogue de TV5.

Vous pourriez également aimer

1 commentaire

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :