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Mon entrevue avec Bruno Blanchet

1 février 2009

109_213Il en a fait du chemin, Bruno Blanchet, depuis son départ en 2004! Ce qui devait être une année sabbatique est devenu un mode de vie. Entrevue par courriel avec l’auteur de La frousse autour du monde.

MJ: Qu’aimes-tu le plus en voyage?

BRUNO: Le décalage horaire, les attentes interminables dans les gares, les déjeuners dans l’avion (omelette en caoutchouc et champignons mouillés), les chauffeurs de taxi qui m’arnaquent à chaque nouvel atterrissage, et j’adore me réveiller dans un lit plein de punaises… Ne me parlez surtout pas de couchers de soleil sur le Pacifique, du mont Everest, de mangroves ou d’oiseaux exotiques!

Mj: un rituel de voyageur?

BRUNO: Je donne trois petits coups sur la porte de l’avion, de l’autobus ou de la voiture avant un long déplacement, comme Patrick Roy avec ses poteaux! Et je croise les doigts à chaque atterrissage.

MJ: La première chose que tu fais en arrivant dans un pays?

BRUNO: Super question! À l’aéroport ou à la gare, je m’assois à l’écart et j’observe la joute pendant un moment. J’essaie de m’imprégner rapidement du rythme de l’endroit pour ne pas avoir l’air d’un «perdu». Puis je me lève et je marche en regardant droit devant, la tête haute, avec l’air détaché du gars qui apporte son sac de linge sale à la buanderie. À l’hôtel, j’allume le téléviseur. J’aime beaucoup découvrir la télé locale, d’abord parce que c’est mon métier, puis parce que c’est souvent hilarant! Si je trouve un supermarché, je cours voir le prix de denrées comme les bouteilles d’eau, les fruits ou la bière. Ainsi, lorsque je magasine, je sais à combien je peux négocier mes sandwiches ou mon jus de fruits frais. Il faut arrêter d’essayer de faire descendre les prix à un moment donné, et réaliser qu’on est en train de se prendre la tête pour des miettes, qui ne feront aucune différence dans notre budget, mais qui serviront peut-être à nourrir les trois enfants de la vendeuse.

MJ: Selon toi, où se trouve le meilleur endroit sur la planète pour…

… plonger: Il y en a tant, selon le budget et l’intérêt de l’amateur… Mais dernièrement, un ami anglais qui est plutôt à l’aise financièrement m’a décrit des plongées extraordinaires en Micronésie.

… manger: La Thaïlande… C’est épicé, frais et pas cher!

… décrocher: Trente mètres sous l’eau, n’importe où.

… se faire des amis: Partout!

… «frencher»: Madagascar (dans les deux sens du verbe!).

… faire la fête: À Addis-Abeba, en Éthiopie, au Tsigereda… C’est chaud!

… être malade: En Asie du Sud-Est, il y a une pharmacie tous les 10 mètres. C’est presque trop facile de se procurer des médicaments…

... se faire arnaquer: En Inde, c’est un sport.

… tomber amoureux: Impossible à dire… C’est quand on cherche le moins que ça arrive…

… se sentir chez soi: Au Québec! Y a des choses qui ne changeront jamais!

La suite de l’entrevue ici sur le site de Clin d’oeil

Billet publié peu après l’entrevue

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