Boulot

Ça commence bien… à Paris

16 octobre 2012

Ah! Paris. Est-ce possible de s’en lasser? Je ne crois pas. Chaque fois, je tente de découvrir de nouveaux quartiers, mais je ne peux m’empêcher de retourner dans certains lieux qui m’ont marquée au fil des ans. Me rendre dans la Ville Lumière sans passer par Saint-Germain-des-Prés? Inconcevable. Il m’arrive même encore parfois de m’attabler au Café de Flore (ne le dites surtout pas à mes amis parisiens), même si l’endroit est devenu une caricature de lui-même. J’entends presque les artistes qui y sont passés…

Comme je le racontais ce matin, immanquablement, je m’achète une (ok, DES) pâtisserie(s) chez Pierre Hermé, rue Bonaparte, que je vais déguster place Saint-Sulpice (mon préféré reste le Carrément chocolat, mais je goûte toujours au moins un nouveau parfum de macaron et une pâtisserie jamais testée). Je ne crois pas m’y être déjà arrêtée sans croiser des touristes japonaises… 🙂

Un autre de mes classiques est d’attraper un sandwich jambon-beurre, que je vais manger tranquillement dans un parc. Une solution économique, certes, mais aussi sociologique. J’adore regarder les gens dans leur «habitat naturel»… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai mentionné cette capsule de Sonia Gil dans ma chronique. On y voit la vlogueuse se livrer à l’une de ses activités parisienne favorite:  l’observation de la faune.

J’ai passé une vingtaine d’heures au total dans la ville lumière la semaine dernière (après un fabuleux séjour en Champagne et en Alsace – je vous en reparlerai sous peu). Ce fut suffisant pour aller me délecter de l’exposition (gratuite) Paris vu par Hollywood, présentée à l’Hôtel de ville jusqu’au 15 décembre 2012.

Ma visite m’a fait le même effet que le délicieux Midnight in Paris de Woody Allen: un gros sourire au visage pendant une heure et demie, avec quelques larmes (je sais, je sais, je suis une incurable romantique). Fascinant de constater à quel point le cinéma américain a contribué à façonner notre image de la capitale française et de ses habitants. Des films muets aux plus récentes productions, en passant par des films d’animation comme Ratatouilles, c’est un véritable voyage à travers le temps, les stéréotypes et les clichés, ceux qu’embrasse d’emblée n’importe quel touriste.

Parmi les objets exposés, mentionnons l’une des robes de Givenchy portée par Audrey Hepburn (je me voyais TELLEMENT la porter!). Je suis sortie de l’expo avec une folle envie de me mettre à danser dans les rues… Attention toutefois: qui dit expo gratuite populaire dit aussi ligne interminable.

Paris, pour moi, c’est un peu, beaucoup, passionnément le cinéma. J’ai glissé un mot sur les parcours téléchargeable (fichiers pdf) mis en ligne par la Mairie de Paris (Mission cinéma): ils sont géniaux! Après avoir suivi les traces de Gainsbourg, vie héroïque il y a deux ans (où j’ai entre autres reproduit la scène de «l’attente du taxi» avec Boris Vian en compagnie de mon amie Karine…), je me promets de me lancer sur celles de Midnight in Paris lors de ma prochaine visite dans la Ville Lumière.

Le plus beaux? Ça ne coûte rien, à part quelques tickets de métro.

Deux coups de coeur de mon dernier séjour: Jaja et La Cave de l’insolite, où l’on trouve exclusivement des vins naturels. Tous deux se trouvent dans Le Marais. J’ai aussi adoré Mama Shelter, dans le XXe. Voici un aperçu de l’atmosphère qui régnait au bar de l’hôtel vendredi soir.

Des ressources à consulter pour plus d’infos:

Vous, quels sont vos classiques parisiens et vos dernières trouvailles?

Je me suis rendue en France à l’invitation de Wines of France. Merci!

Pour me suivre sur Twitter et Instagram: @Technomade.

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