Impossible de ne pas avoir croisé l’un de ces mastodontes roulants sur les routes du Québec pendant la belle saison. Selon Liberté en VR, plus d’un million de VR circulent actuellement au Canada. Plusieurs sont équipés de la télévision satellite, d’Internet et de toutes les commodités d’une maison bien ancrée au sol. Sauf que leur home, sweet home les suit bien souvent toute l’année, qu’ils fassent escale sur la Côte-Nord, au Yukon ou au Mexique.
On les croise sur Internet, aussi. Plusieurs regroupements d’amateurs de VR ont leur «quartier général» en ligne. Des retraités branchés qui ont choisi ce mode de vie nomade tiennent même des blogues. C’est le cas de Claude et Sylvie et de Francine et Yvon, notamment.
Des chiffres qui parlent
En 2008, 59% des membres de la Fédération québécoise de camping et de caravaning étaient âgés de plus de 50 ans. De 1999 à 2006, la demande de camping a surpassé l’offre, indique Michèle Laliberté du Réseau de veille en tourisme: «Ce sont les campeurs de passage avec véhicule récréatif (VR) qui ont enregistré la plus importante croissance, soit 52%, tandis que les campeurs saisonniers affichaient une augmentation de 13%.»
Danielle et Serge, deux retraités heureux en VR!
M. Loriaux et son épouse ont troqué la sédentarité pour la vie nomade en 2001. «Avant, j’étais un gars de bateau, confie ce mordu d’Internet. Trois ans après ma retraite, j’ai eu envie de passer à autre chose, de voyager d’une façon différente. Nous avons vendu notre maison à Laval. Nous avons commencé avec un motorisé usagé pendant deux ans, puis nous en avons acheté un deuxième et un troisième. Nous possédons aujourd’hui un véhicule de 41 pieds dans lequel nous vivons à l’année. Nous sommes complètement autonomes.»
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