C’était un jour de novembre, à St-Paul-de-Vence. Le froid me piquait le visage. Nous avions arpenté les rues étroites du village, ma soeur et moi, et le besoin de prendre une pause se faisait de plus en plus pressant. C’est là que je l’ai vue, à travers la vitrine d’une petite boutique, au bout de l’une des artères principales.
Quand mes lèvres l’ont effleurée, j’ai su que j’étais foutue. Coup de foudre. Le vrai. Celui qui vous fait parcourir des kilomètres pour retrouver l’intensité de l’instant, si furtif soit-il. Depuis ce jour, je suis hantée par le velours de ce baiser mi-sucré, mi-amer. Prête à sauter dans le premier avion pour retrouver son teint basané…
J’ai cru l’apercevoir sur la rue St-Denis, un peu au nord de Mont-Royal, dans un petit commerce qui a vite fermé ses portes. Puis, à Taipei, dans un café où je me suis réfugiée avec des copines le printemps dernier. Chez Juliette et chocolat, à Montréal, une fois ou deux. Ce matin, j’ai eu l’impression de l’entrevoir chez Marius et Fanny. Encore un mirage…
Que quiconque ayant une piste pour trouver le nom de cette petite chocolaterie provençale qui sert l’onctueuse boisson des dieux «à l’ancienne» qui m’a tant séduite me fasse signe!
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C’est directement au COIN de chez moi Chez Marius et Fanny.
Je n’y ai jamais mis les pieds…!
Je ne suis pas vraiment gourmand faut croire.
Alors on a été voisins dans une autre vie! (À moins que ce soit toi qui ait loué MON appart quand je l’ai quitté???)
(Je ne pense pas. J’ai rencontré les anciens locataires, c’était une famille de Français…!)