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Le meilleur sac à dos pour prendre l’avion ?

2 décembre 2018

L’été dernier, après plusieurs péripéties avec mes bagages, j’ai décidé qu’il était temps que je déniche un sac à dos assez gros pour pouvoir transporter l’essentiel pour des voyages de plus de deux semaines, mais assez petit pour ne pas avoir besoin de l’enregistrer quand je prends l’avion. J’ai déjà des mini-valises à roulettes hyper-pratiques, mais pour certains types de voyage, le sac à dos reste plus approprié. C’est avec ces critères en tête que je suis débarquée chez MEC, le souvenir encore frais de mes mésaventures des derniers mois.

Au fil du temps, j’ai bien vécu quelques retards de bagages et des valises égarées, puis retrouvées, mais la goutte qui a fait déborder le vase a été versée lors d’un voyage en Tanzanie en compagnie de ma fille l’année dernière. Notre premier vol ayant eu du retard, nous avons pu attraper le second en courant, mais nos bagages ont atterri à Dar es Salam… 24 heures après nous. Pendant ce temps, quelqu’un, quelque part, a décidé de les alléger. Quand on nous les a livrés, au carrefour d’un village, au milieu de nulle part, j’ai rapidement constaté qu’il manquait pour au moins 500 $ de matériel, incluant une paire de bottes de marche flambant neuves que ma fille n’avait pas voulu porter pendant le vol.

Le sac parfait existe-t-il ?

En attendant la navette maritime vers Tadoussac à L’Anse-Saint-Jean

L’achat de mon dernier sac à dos remontait à une bonne dizaine d’années. Ayant besoin de me faire rafraîchir la mémoire, j’ai fait appel à l’un des experts de MEC, Denis Jodoin. Si le budget joue un rôle déterminant, « le choix final devrait s’arrêter sur le confort », me dit-il d’entrée de jeu.

Il insiste sur l’importance d’essayer différents modèles pour comparer. « Nos corps, nos gabarits sont tous différents, poursuit-il. Un sac peut convenir parfaitement à trois personnes et ne pas faire à la quatrième. Étant donné que les sacs existent en différentes longeurs, il faut aussi déterminer quelle taille est la bonne. »

Il conseille aussi d’ajouter des charges, histoire de voir lequel nous conviendra le mieux une fois rempli.

Le confort, d’accord, mais un autre critère m’importait : le look. Ben quoi ? Tant qu’à l’user aux quatre coins de la planète pendant plusieurs années, il fallait bien, au minimum, que je ne le trouve pas trop moche, non ?

C’est ce dernier critère qui m’a aidée à trancher, alors que je tergiversais depuis un siècle. J’ai fini par arrêter mon choix sur un sac Osprey 36 litres rose conçu pour les randonneuses. Après quelques tests, Denis m’a recommandé de prendre la plus petite taille. J’ai perdu deux litres d’espace, mais le 34 litres convient vraiment mieux à mon gabarit.

Les bons points de mon acquisition ? Il est parfaitement conçu pour pouvoir être transporté sur de longues distance. Les multiples pochettes, comme celle à la ceinture, sont hyper-pratiques. J’adore pouvoir l’ouvrir autant par le bas que par le haut.

Par contre, les sangles du dessus n’étant pas ajustables à l’arrière, j’ai toujours du mal à ne pas me retrouver avec une grosse bosse qui complique le bouclage, surtout quand je dois tout ranger en catastrophe. Le surcharger est d’ailleurs une très mauvaise idée ! Facile à faire au départ, mais je fais partie de ceux qui ont TOUJOURS des problèmes à tout faire entrer au retour, achats ou pas (il semble y avoir un mystérieux effet « d’enflure » au moment du retour…). Bref, plusieurs bons points, mais ce petit détail auquel je n’avais pas porté attention au moment de l’essayer m’a agacée chaque fois que je l’ai utilisé.

Malgré tout, je reste satisfaite de mon choix. Depuis mon achat, j’ai bourlingué aux quatre coins du Québec et de l’Europe et je m’apprête à repartir en sa compagnie en Asie au début de 2019.

Pour en savoir plus, voici une petite vidéo tournée sur place :

Offrir un sac en cadeau ?

Oui, un sac à dos est une excellente idée de cadeau ! Toutefois, mieux vaut mettre de côté l’effet de surprise et emmener la personne à qui on souhaite l’offrir en magasin, histoire qu’elle puisse trouver le modèle le mieux adapté à sa corpulence. « Si c’est pour une surprise, je dis aux gens d’acheter le sac quand même, mais de s’attendre à revenir en magasin parce que le fit ne sera peut-être pas bon et que la taille risque de ne pas être la bonne… »

Ce qu’on cherche c’est un heureux mariage entre notre dos et le sac à dos, et ce n’est pas toujours évident », conclut Denis.

P.S. : Pour l’anecdote, j’ai acheté ce sac après avoir terminé l’écriture de Comme tout le monde, qui se trouve dans Histoires de filles en sac à dos. J’avais déjà des chaussures de course roses comme mon héroïne, mais pas le sac !

MEC m’a offert quelques produits pratiques pour le voyage, dont des pochettes de rangement dont je ne saurais plus me passer. Toutes les opinions émises sont 100% les miennes.

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6 Commentaires

  • Répondre Anne Pélouas 3 décembre 2018 - 11 h 24 min

    J’ai besoin de prendre un cours avec Marie-Julie car il est très rare que je sois capable de partir en voyage avec un sac à dos “de cabine”… Elle, elle est bonne! Le coordonné rose sac à dos-souliers, c,est le top. Pour ça aussi, je ne suis pas très douée.

    • Répondre Marie-Julie Gagnon 3 décembre 2018 - 11 h 56 min

      HAHAHA!!! Imagine, j’ai aussi des bottes de rando ROSES… 😀 En plus de mon traumatisme post-vol en Tanzanie, je DÉTESTE devoir attendre les bagages près du carrousel. Mon impatience + la paranoïa de la perte des bagages + le fait qu’il faille payer de plus en plus souvent pour enregistrer les bagages = des raisons suffisantes pour me convaincre de partir avec le minimum!

      • Répondre Lavandounette 30 janvier 2019 - 14 h 18 min

        Hello Marie-Julie ! Je viens de découvrir ton blog grâce à Lucie (de Voyages & Vagabondages). J’adoooore complètement le sac rose, les baskets roses et l’idée-même de bottes de rando roses : le must, bravo ! C’est vrai quoi, pourquoi sacrifier son envie de couleur préférée pour faire plus “style pratique” ? y’a bien moyen de combiner les deux, sapristi ! t’en es la preuve <3 !
        Je vais suivre ton blog car mes 2 derniers enfants veulent partir au Canada (et plus précisément au Québec mais on verra d'ici-là) et il faut que je voie un peu "comment c'est-y qu'ça se passe" par là-bas. Ils auront bien plus de chances d'y aller (vu leur âge) avec le PVT.
        Comme les voyages forment la jeunesse, entre le blog de Lucie et le tien, 'a de quoi faire pour voyager à travers celles qui nous font tout découvrir par avance : un grand merci 🙂 (et bravo pour le rose, hihihi)

  • Répondre Linda Romeo 19 décembre 2018 - 15 h 21 min

    Le sac doit aussi correspondre aux normes IATA des bagages cabine (56 cm x 45 cm x 25 cm). Je vois beaucoup de gens prendre l’avion avec des sacs 50 .. 60 … 70 litres en bagage cabine !! Si tout le monde respectait cette norme, il y aurait beaucoup moins de problèmes pour ranger son sac dans l’avion !

    • Répondre Marie-Julie Gagnon 19 décembre 2018 - 15 h 24 min

      Bien d’accord! Mais si les compagnies aériennes perdaient moins souvent les bagages et n’exigeaient pas de payer pour les enregistrer, les voyageurs n’insisteraient pas pour tout emporter ainsi en cabine avec eux…

      • Répondre Linda Romeo 3 janvier 2019 - 20 h 26 min

        Je suis tout à fait d’accord, surtout que la moitié du temps ils proposent malgré tout d’enregistrer gratuitement les bagages en soute pour gagner de la place :-/

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