Chronique réflexion

Et si le voyage rendait plus heureux que les biens matériels ?

22 octobre 2015

Vous avez peut-être vu passer, vous aussi, cette étude réalisée par l’université Cornell, dans l’État de New York, qui conclut que les expériences rendent plus heureux que les biens matériels. Selon les résultats, la valeur sentimentale des objets s’estompe avec le temps, alors que la joie qui nous envahit à l’évocation de souvenirs liés à un voyage ou une aventure hors du commun s’amplifie. Si l’on peut faire dire tout et n’importe quoi aux enquêtes (!), la question reste tout de même intéressante. Explorer rend-il plus heureux que se procurer un objet de désir?

Nous sommes inondés de récits de jeunes voyageurs sacs au dos qui ont trouvé le bonheur (et se sont trouvés eux-mêmes – j’en suis!) en explorant le monde. Les interviews de professionnels qui balancent carrière, maison et vie douillette pour partir à la conquête de leurs rêves font aussi régulièrement les manchettes, au point de devenir presque banales. Certains jugent bon de remettre les pendules à l’heure, toutefois. C’est le cas de Chanel Cartell et Stevo Dirnberger. L’histoire de ce couple d’Afrique du Sud a récemment fait sensation sur Buzzfeed (combien parmi vous l’ont partagée?). Au-delà des images idylliques publiées sur leur compte Instagram et leur blogue, leur quotidien sur la route est loin d’être toujours glamour.

Après six mois à parcourir la planète, Chanel et Stevo ont publié un billet intitulé «Why we quit our jobs in advertising to scrub toilets» («Pourquoi nous avons quitté nos emplois en publicité pour récurer des toilettes»). «Même si les derniers mois ont été les plus gratifiants, ils ont aussi été les plus sales et nauséabonds, et nous avons dû nous adapter à un niveau de vie plus bas et à moins de nourriture (et pas parce que nous sommes au régime)», écrivent-ils.

N’empêche, une fois ses tâches effectuées, le tandem est libre de faire ce qui lui plaît, comme il le rappelle à la fin du texte. Et, détail important pour des gens issus du monde de la création: ils ont le temps de réfléchir à leurs propres idées et de mener leurs propres expériences. Difficile, malgré tout, de prédire l’effet que les souvenirs générés par ces mois d’errance auront sur eux dans quelques années.

L’impact à long terme

Comme plusieurs, j’ai moi aussi ressenti le besoin de partir pendant plusieurs mois. Quatorze ans après ma plus longue période d’exil, je mesure un peu mieux l’impact de cette décision sur les années qui ont suivi. Si je suis plus critique face à ma propre culture, j’ai aussi vu mes priorités changer peu à peu.

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3 Commentaires

  • Répondre Pourquoi partir? Pourquoi rester?!! - Taxi-Brousse 11 novembre 2015 - 8 h 16 min

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  • Répondre Mes plus belles surprises de 2015 - Taxi-Brousse 28 décembre 2015 - 11 h 37 min

    […] • Et si le voyage rendait plus heureux que les biens matériels? […]

  • Répondre Les 20 billets les plus lus en 2015 - Taxi-Brousse 30 décembre 2015 - 18 h 23 min

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