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Guides de voyage, blogues et technologie

14 décembre 2014
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De gauche à droite: Olivier Gougeon (Ulysse), Anick-Marie Bouchard («Globestoppeuse»), moi et René Homier-Roy, animateur.

Chouette table ronde à l’émission Culture Club, animée par René Homier-Roy à Ici Radio-Canada Première. Olivier Gougeon, directeur du marketing des éditions Ulysse, Anick-Marie Bouchard alias Globestoppeuse, auteure pour Lonely Planet, et moi-même étions invités à donner notre point de vue sur leur rôle, alors que les informations sont aujourd’hui à portée de clic.

Je vous invite à écouter la discussion ici (l’émission a été préenregistrée vendredi matin). J’en profite pour préciser que je n’ai écrit qu’un seul livre du genre, Embarquement immédiat, des pistes et des ressources pour les voyageurs de 18 à 35 ans, publié chez Stanké en 2004 (il n’est plus en vente). Pour des infos sur mes autres livres (les miens et ceux auxquels j’ai participés), par ici.

Ce que j’en retiens, en résumé: les guides sont en pleine transformation, mais ils ont toujours leur utilité.

Personnellement, je continue de les consulter, mais je diversifie mes recherches en allant chercher des points de vue plus personnalisés, que ce soit par l’entremise des blogues ou de guides différents, qui présentent des facettes moins exploitées dans les livres classiques. Comme plusieurs, je m’abreuve à différentes sources pour m’informer avant, pendant et même après un voyage. J’aime toujours les bons vieux Lonely Planet, mais je télécharge aussi des applications mobiles et je fais appel à mes réseaux (Twitter et Facebook, principalement). Quand j’arrive à trouver le temps (!), je regarde aussi des films liés à la destination et je lis au moins un roman d’un auteur local ou amoureux de l’endroit.

J’en ai déjà parlé dans d’autres émissions: j’aime particulièrement les collections comme «Insolite et secrète» des éditions Jonglez et «Guide secret» des Éditions Ouest-France, qui nous disent où et quoi regarder plutôt que où aller manger et dormir. On nous pointe des particularités et nous raconte leur histoire plutôt que de nous donner de simples infos pratico-pratiques. Plus anecdotique, oui, mais franchement captivant.

Des guides comme Les vies secrètes de Paris de Katia Chapoutier (Le Passeur éditeur) permettent aussi de découvrir une ville sous un autre angle. J’adore! Je trouve intéressante, aussi, toute la vague de guides qui rassemblent les coups de coeur d’un auteur, comme Humeurs de Paris de Josée Noiseaux (Druide) et Carnet d’une romancière à Paris d’Isabelle Laflèche (éditions La Presse).

Bref, l’univers des guides se diversifie et nous en sommes tous gagnants!

Vous, continuez-vous à en acheter malgré la panoplie d’applications et de sites Web?

À écouter/lire également: Des livres qui font voyager (Les Éclaireurs, novembre 2014)Les meilleurs guides de voyage de 2014 (Plus on est de fou, plus on lit, juin 2014) et Quel guide choisir? (L’après-midi porte conseil, avril 2010).

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