Boulot Canada Insolite

48 heures à Dawson City

26 mai 2014

Dawson city, Yukon

Dawson City n’est pas une «city»: c’est un village surgi d’une autre époque. On peut bien sûr y voir des traces de l’opulent «Paris du Nord», qui a vu se bousculer nombre de prospecteurs pendant la ruée vers l’or. Aujourd’hui, on s’y arrête sur la route de l’Alaska ou on en fait le point culminant d’un séjour au Yukon. Peu importe la raison qui nous y amène, on ne range pas son appareil photo trop loin. Au cas où un fantôme surgirait au détour d’une des rues non asphaltées ou d’un des lieux figés dans un autre siècle…

Jour 1

10h

Jadis, le Klondike

Dawson city, Yukon

Se faire raconter des histoires est sans contredit la meilleure manière de commencer l’exploration de Dawson City. En haute saison (de la fête de la Reine à la fête du Travail), il faut absolument prendre part à une visite guidée des lieux historiques du Klondike. Autrement, quiconque à Dawson se fera un plaisir de vous rapporter les légendes les plus célèbres… à sa manière. «Dawson City a été un temps la plus grande ville à l’ouest de Winnipeg et au nord de San Francisco», rappelle Marie-Claude Dufresne, guide-interprète de Parcs Canada.

15h

La maison de Jack London

Dawson city, Yukon

Qui n’a pas eu vent de L’appel de la forêt ou de Croc-blanc? Originaire de Californie, l’auteur Jack London est devenu célèbre grâce à ses romans relatant la vie dans le Nord. Comme son oeuvre est indissociable du Klondike, un petit musée rassemble quelques traces de son passage dans la région. Le plus saugrenu reste toutefois la réplique de sa cabane. Puisque les Américains voulaient qu’elle soit rapatriée en Californie, on a coupé la poire en deux et construit deux copies avec le bois de l’originale. On peut donc en voir à Dawson City, et une autre à Oakland. Il est possible de visiter le musée seulement de mai à septembre.

17h

Boire un verre au Pit

Dawson city, Yukon

Les mineurs sont encore nombreux à Dawson City, et même les plus riches – parfois très, très riches – arborent la barbe et des vêtements défraîchis. Un endroit où l’on peut croiser des personnages hauts en couleur? Le bar du Westminster Hotel, surnommé le Pit. L’auteure Mylène Gilbert-Dumas, qui a écrit plusieurs romans inspirés du Yukon (dont le succès Yukonnaise), y puise son inspiration. «On ne peut pas venir à Dawson sans aller au Pit», tranche-t-elle. Aux murs, les oeuvres de l’artiste Halin de Repentigny cadrent tout à fait avec la déco mi-camp de chasse, mi-kitsch.

 La suite dans La Presse!

À lire également: Au-dessus des glaciers du parc Kluane (2013), La fois où j’ai embrassé un orteil momifié (2013), RécidivisteYukon, me revoici! (2013), Bienvenue au Yukon, Un orteil dans mon cocktail (2008), Ma ruée vers l’or (2008), Minuit le soir… (2008), Soleil de minuit (2008),

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