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Pirates ou corsaires? 5 raisons d’aller voir l’exposition

2 mars 2014

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J’en ai souvent parlé: J’ADORE les histoires de pirates. L’Île au trésor reste, à ce jour, l’une de mes favorites. Je ne suis pas la seule à me passionner pour leur univers: c’est l’immense popularité de l’exposition temporaire Pirates, corsaires ou flibustiers qui a donné envie à l’équipe de Pointe-à-Callière de présenter une exposition permanente sur ce thème. Ma fille de 7 ans et moi avons eu la chance de nous balader au rez-de-chaussée de l’Ancienne-Douane – Pavillon Fondation J.Armand Bombardier avant même que Pirates ou corsaires? soit accessible au grand public, en décembre dernier. Laquelle a été la plus emballée? Difficile à dire… Voici pourquoi il faut y aller.

1- Pour bien comprendre la différence entre les deux

Explication du musée Pointe-à-Callière: «Souvent confondus, les pirates et les corsaires surmontaient des défis très semblables, mais les uns étaient légitimes et les autres non. Les corsaires étaient des marins, formant l’équipage d’un navire civil armé, autorisés par leur gouvernements par une «lettre de marque» ou «de course» à attaquer en temps de guerre tout navire battant-pavillon d’États ennemis, et en particulier son trafic marchand. Les pirates, eux, étaient des marins aventuriers qui sillonnaient les mers pour attaquer des navires de commerce et se partager le butin et parfois pour attaquer les petites villes côtières. Les pirates sont considérées comme des bandits des mers.»

Sur place, des exemples concrets nous permettent de mieux comprendre la différence entre pirates et corsaires.

2- Pour découvrir si vous avez l’étoffe d’un marin

L’expo est d’abord une aventure immersive. Contexte: fin du 17e siècle et début du 18e, pendant la guerre franco-britannique. Le corsaire Pierre Le Moyne d’Iberville est à la recherche de recrues. Votre mission, si vous l’acceptez (et si vous faites le poids!): vous engager sur des vaisseaux armés par des particuliers qui disposent de l’autorisation du roi de France pour combattre les vaisseaux marchands ennemis. Le corsaire invite les jeunes candidats à découvrir la vie à bord et à passer différents tests pour voir s’ils ont tout ce qu’il faut pour écumer le Saint-Laurent. Avez-vous le pied marin?

3- Pour avoir un aperçu de la vie en mer

Au cours de la visite, différentes activités mettent à l’épreuve l’habileté, l’esprit d’équipe et le sens de l’initiative des enfants. Chaque espace a ses «trésors». Par exemple, dans la cabine des marins, en plus de constater l’étroitesse des lieux, nous pouvons avoir une idée des odeurs qui y régnaient…  Je ne vous en dis pas plus!

Que mangeaient les marins? Que faisaient-ils toute la journée? Comment les prisonniers étaient-ils enchaînés? Ma fille s’est beaucoup amusée en se faisant elle-même prisonnière, puis en s’évadant… Le clou reste probablement la bataille navale en haute mer, que nous fait «vivre» une animation réalisée par Ubisoft Montréal.

4- Pour (re)découvrir Pierre Le Moyne d’Iberville

L’exposition tourne autour de Pierre Le Moyne d’Iberville, né sur la rue Saint-Paul, dans le Vieux-Montréal à l’époque où Ville-Marie se trouve au coeur du commerce des fourrures en Nouvelle-France. À la fois navigateur, corsaire, militaire et explorateur, l’homme a lutté contre l’armée anglaise pendant une bonne partie de sa vie. Il a notamment contribué à l’érection de plusieurs forts, au contrôle des postes de traites importants situés à la Baie d’Hudson par les Français, à la colonisation de La Nouvelle-Orléans et à la fondation de Biloxi, au Mississippi, et de Mobile, en Alabama.

5- Tout le monde y trouvera son compte

Comme adulte, on s’attarde à une foule de détails fascinants comme le bateau, conçu de manière à nous donner l’impression d’être en mer. On peut également voir des costumes qui ont servi au tournage de la série télévisée D’Iberville, diffusée à Radio-Canada en 1967 et 1968. Les enfants, eux, alternent entre jeu d’habileté et quiz.

Un succès: nous planifions déjà notre prochaine visite!

Photo: Caroline Bergeron pour Pointe-à-Callière

Photo: Caroline Bergeron pour Pointe-à-Callière

Pirates et Corsaires, musée Pointe à Callière

Pratico-pratique:

• Pour qui: toute la famille. Officiellement recommandée pour les 6 à 12 ans, mais même les plus petits s’amuseront. Notez toutefois que les poussettes ne sont pas admises sur le navire. Un espace de stationnement leur est réservé dans la salle d’exposition.

Prix pour un laisser-passer familial: 42$ (famille de quatre personnes maximum). Il est possible de l’acheter en ligne.

• Vous pouvez emporter votre lunch puisqu’un nouvel espace familial, conçu dans un décor d’auberge, a été aménagé au sous-sol de l’Ancienne-Douane.

• Le musée Pointe-à-Callière vous invite à utiliser le mot-clic #PiratesouCorsaires pour partager vos photos et commentaires.

P.S.: Si vous avez la chance de faire la visite animée, c’est encore mieux! Aux dernières nouvelles, elles n’étaient toutefois accessibles qu’aux groupes scolaires.

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