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Coup de pep pour Puerto Plata

24 novembre 2013

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Puerto Plata? N’y a-t-il pas que des motards là-bas? Voilà le genre de réactions que j’ai reçues au moment où j’ai annoncé mon départ pour cette région de République dominicaine qui a connu ses heures de gloire dans les années 1980. Criminalité, prostitution… L’image de la ville et de ses environs a perdu de son lustre au cours des dernières décennies. C’est pour cette raison que Nolitours s’est associée au gouvernement dominicain afin de donner un second souffle à la destination.

«Une entente financière a été conclue entre Puerto Plata et Nolitours pour les trois prochaines années, explique Mélissa Graham, Chef marketing national chez Transat Tours Canada. Les infrastructures ont été améliorée, mais aussi la sécurité. Une police touristique a été créée. Des agents sont présents dans les hôtels et dans la ville, là où les touristes vont.»

«Nous avons aussi demandé au gouvernement de lancer une campagne de sensibilisation afin que les gens connaissent une meilleure expérience touristique.»

Les récents efforts sont-ils visibles sur le terrain? Si je me fie à l’expérience vécue sur la plage de Cabarete, oui. Des vendeurs de pacotilles m’ont bien abordée à quelques reprises, mais pas un instant j’ai eu l’impression d’être harcelée, même lors d’une longue promenade en solo.

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«L’Acapulco» de la République dominicaine

Il y a un quart de siècle, la popularité de Puerto Plata était comparable à celle d’Acapulco au Mexique. Le développement de Punta Cana a peu à peu fait de l’ombre à la destination, au point de complètement lui damer le pion ces dernières années.

L’équipe de Nolitours a investigué afin de savoir quels secteurs devaient être mis de l’avant pour le marché québécois. Résultat: la «Zone branchée» (ou «It Zone», en anglais), qui vise à faire sortir les vacanciers des tout-inclus. «Tous les gens qui découvrent la région en tombent amoureux», constate Mélissa Graham.

Concrètement, comment ça marche? Des forfaits tout-inclus sont offerts avec des rabais pour découvrir certaines attractions ou activités. Des hôtels ont été sélectionnés pour faire partie de la Zone et des restaurants partenaires offrent des privilèges aux clients. «Dans les hôtels participants, il y a un barbecue sur la plage chaque semaine, explique la chef marketing. Un party en blanc hebdomadaire – aussi ouvert aux Dominicains, pas qu’aux touristes – permet de tisser des liens avec les gens d’ici. Ceux qui ont choisi la zone branchée ont droit à deux consommations gratuites lors de ces soirées. Des clubs leur proposent également la formule bar ouvert à 15$.»

Clientèle cible: les 18-35 ans, qui tranchent considérablement avec la clientèle habituelle de la région, majoritairement composée de têtes grisonnantes.

Pourquoi vouloir faire sortir les touristes des hôtels alors que partout ailleurs, on tente plutôt de les garder captifs? «Il y a des choses à voir autour. Et même les hôteliers veulent qu’elles soient découvertes.»

Des exemples? Monkey Jungle, où il est notamment possible de jouer avec des singes-écureuils et de tester le zip lineOcean World, qui se définit comme un «parc d’aventure, une marina et un casino» (on peut notamment nager avec des requins et assister au spectacle tropical Bravissimo!), le golf, les plages, la forteresse San Felipe, la promenade (boardwalk) au bord de la mer, les casinos…

«On veut que les gens vivent une expérience», conclut Mélissa.

Pratico-pratique:

 Lancé le 1er novembre 2011, le site de la Zone branchée présente une liste d’activités et mise sur une zone sociale pour séduire sa cible.

• Les hôtels participants: Grand Paradise Playa Dorada, Casa Marina Reef Resort Cameleon Le Club Select, Allegro, Puerto Plata, Barcelo Puerto Plata, Grand Ambar by Lifestyle Cameleon Le Club Or et Celuisma Playa Dorada.

• Alors que la plage de Sosua est propice à la plongée, celle de Cabarete séduit les amateurs dekitesurf et de surf.

• La vie nocturne n’est pas en reste. Plusieurs clubs font partie de la Zone branchée, notamment le Coppa Bar et le Lighthouse.

Ce voyage a été réalisé suite à une invitation de Nolitours. Une première version de ce billet a été publié sur le défunt blogue EnTransit.ca le  2 novembre 2011.

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