Boulot

Ça commence bien… en Gaspésie

23 janvier 2013

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Hier, à Ça commence bien, j’ai résumé mon expérience à l’Auberge de montagne des Chic-Chocs, en Gaspésie. Comme je n’ai jamais le temps de dire tout ce que je prépare en ondes, voici quelques informations complémentaires.

D’abord, sachez que pour vous rendre là-bas l’hiver, il est nécessaire de laisser sa voiture à Cap-Chat, où se trouve le bureau d’accueil de l’auberge. De là, on nous emmène en navette, puis en chenillette. Si vous ne souhaitez pas conduire, un transport nolisé est disponible quelques week-ends pendant la saison froide, à partir de Longueuil (175$ aller-retour) ou de Québec (150$). Les dates sont sur le site Internet.

Sur place, on se sent vraiment comme dans un cocon. Les lits sont hyper-confortables (il est difficile de s’en tirer!) et l’atmosphère générale, très conviviale.

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Je pourrais résumer l’expérience ainsi: «du luxe à la bonne franquette». Les repas sont pris en groupe, autour de grandes tables, et chacun doit se desservir. L’élément qui m’a le plus marquée est sans contredit le SILENCE. Dès la section des chambres franchie, on entend plus un son, peu importe l’heure.

Dehors, même fascination. Si on tend l’oreille, on entend RIEN, pas même un oiseau (il faut dire qu’il y en a très peu dans les parages, comme l’a mentionné Guy Laroche, le directeur). Entouré de neige poudreuse, on a l’impression d’être dans la ouate…

Ce que j’ai préféré? Comme je déteste ardemment l’hiver, me convaincre de mettre le nez dehors pendant la blanche saison est un exploit en soi. Mission accomplie: même si j’étais très bien près du feu, je suis sortie tous les jours. Impossible de rester à l’intérieur quand on voit toutes les possibilités qui s’offrent à nous!

Cela dit, j’ai particulièrement aimé lire près des immenses fenêtres, discuter avec les autres visiteurs lors des repas, prendre part aux 5 à 7 et tester le ski Altaï (j’espère avoir l’occasion d’en refaire lors d’une journée plus clémente, histoire de rester dehors plus de dix minutes!;-). J’ai refait de la raquette pour la première fois depuis mon enfance (la dernière fois, elles étaient en babiche!) et reconfirmé que ce n’est vraiment pas un sport pour moi (ça m’é-ner-ve, me déplacer les jambes ainsi écartées!!!!). Par contre, ma sortie en raquettes m’a permis d’admirer les monts des environs. WOW. Ne serait-ce que pour ça, ça vaut le coup.

Ce qui fait le charme de l’établissement pour moi est sa chaleur. Tout le monde se parle. Le personnel est ultra-sympathique. On a l’impression de débarquer chez un copain qui a un gros, gros chalet.

Oui, j’étais heureuse d’être là. Et j’ai rarement aussi bien dormi!

P.S.: Pour ceux qui ont vu la chronique, vous aurez compris que je blaguais, hein, à propos du WiFi. Je me suis mise à trembler après deux MINUTES, pas deux HEURES! LOL

P.P.S.: Pour ceux qui se posent la question, non, je n’étais pas à bord de l’autobus qui a eu un accident en se rendant à l’auberge vendredi dernier. J’avais opté pour le premier départ (le groupe était scindé en deux)…

Cette vidéo vous donnera un aperçu de l’expérience:

Pratico-pratique:

• L’auberge de montagne des Chic-Chocs est un établissement de la SÉPAQ (Société des établissements de plein du Québec). Elle a ouvert ses portes en 2005. Objectif: offrir un produit haut de gamme en Gaspésie.

• Plusieurs activités peuvent être pratiquées: ski de haute route (pas de remontée mécanique!), raquette, planche à neige divisible (planche qui se divise en deux, le talon est mobile pour permettre l’ascention et pour descendre, on joint les deux sections), ski Altaï (nom d’une montagne d’Asie), à mi-chemin entre le ski et la raquette (avec des peaux d’ascension – le ski est plus large qu’un ski et on peut l’utiliser avec n’importe quelle paire de botte). Il y a aussi un spa et un service de massothérapie (extra dans ce cas). Si vous voulez en savoir plus sur le ski Altaï, je vous recommande cet article de Frédérique Sauvée.

• Le ski de haute route est plutôt recommandé aux skieurs intermédiaires et avancés, mais le reste est très accessible à tous. Il y a des guides (un guide pour 8 personnes) qualifié et qui ont reçu toutes les formations nécessaires: SIRIUS (secourisme en région éloignée), tourisme d’aventure… Ils sont équipés comme des ambulanciers.

•  Côté parcours, il y en a une douzaine, soit de quoi s’amuser amplement.

• Comme c’est un établissement de la SÉPAQ, on privilégie aussi les entreprises locales, ce qui fait qu’on peut par exemple trouver de la bière Pit Caribou, une microbrasserie de Percé, des plats de services en poterie fait dans la région. Même chose pour la bouffe : on privilégie les produits locaux. Une des spécialités du chef : la sauce au sapin!

• Combien ça coûte? 249$/personne par jour en occupation double (352$ simple). Ça semble beaucoup à prime abord, mais il faut tenir compte du fait que tous les repas et collations sont inclus (sauf l’alcool), tout comme les excursions, l’accès au spa, thé et café à volonté… N’oublions pas non plus que c’est un établissement 4 étoiles. L’été, le prix descend à 229$ par personne en occupation double (promo si on réserve à l’avance à 196$).

• Bon à savoir: Guy Laroche, le directeur, a une formation de sommelier. Il y a donc quelques bonnes bouteilles à boire! 😉

• Les cellulaires ne fonctionnent pas sur place et il n’y a pas de WiFi!

• Il y beaucoup d’orignaux dans le secteur, mais je n’ai pas eu l’occasion d’en voir. L’été, il y a des ours

• Par mesure de sécurité, dès qu’on sort de l’auberge, il est nécessaire d’emporter l’émetteur-récepteur et l’ARVA (appareil de recherche de victime d’avalanche) qui nous sont remis à l’arrivée.

• Si ça vaut la peine? Oui! C’est unique au Québec. Impossible de ne pas décrocher! Même moi qui n’aime pas l’hiver, j’y ai trouvé mon compte. Personnellement, je recommande de rester sur place au moins trois nuits. Se rendre là-bas est tellement long qu’il vaut mieux maximiser son séjour. Par contre, pour les urbains comme moi, cinq jours serait peut-être trop. Chose certaine, c’est une expérience à vivre au moins une fois!

Pour voir la chronique en ligne, par ici. À noter que la SÉPAQ est présente sur les réseaux sociaux.

J’étais l’invitée de la SÉPAQ. Merci (particulièrement à Jean Brouillard)!

Pour me suivre sur Twitter et Instagram: @Technomade. Vous pouvez par ailleurs me voir tous les lundis à l’émission Libre-Service (MAtv), un mardi sur deux à Ça commence bien (V), et me lire dans le magazine Tendances. Je blogue également pour MSN.caTV5.ca et pour Copines en cavale.

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