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Quand une blogue-trotteuse rencontre un globe-cooker

19 avril 2011

Ce matin, j’étais à l’émission Christiane Charette, à la Première chaîne de Radio-Canada, où j’ai eu l’occasion de discuter avec Frédéric Chesneau, alias le Globe-Cooker. Quelle belle rencontre! Après cinq minutes de conversation (hors d’ondes), nous convenions que l’Asie était LE continent à parcourir d’est en ouest, du nord au Sud. Le genre de personnage avec qui je partirais sac au dos sans hésitation. On avait d’ailleurs tellement de plaisir que je me suis immiscée dans son entrevue, et lui, dans ma chronique (c’est quelque chose que J’ADORE de cette émission, le fait qu’on puisse spontanément décider de mélanger les univers).

Toutes ces discussions autour de la nourriture ont causé un déferlement de souvenirs gustatifs et olfactifs tous plus vifs les uns que les autres.  Un touillage de moments jouissifs et répugnants.

Le premier contact de la sauce gumbo avec mes papilles, à Ouagadougou (texture gluante qui m’a fortement déplue).

Le pain Nan de ce restaurant de Goa qui croustillait sous la dent (miam!).

Ces montagnes de proscuitto et de parmesan, à Florence.

Cette langouste préparée par une jeune cubaine et dégustée chez elle.

Cette divine gelato d’Alaska, à Venise.

Ce jambon qui a même son musée, à Madrid.

Ces pad thai avalés en vitesse sur la rue, à Bangkok.

Le «tofu puant» taïwanais, macéré dans des substances douteuses pendant des semaines et que je n’ai jamais eu le courage de goûter tant son odeur m’était insupportable.

Ces succulents calmars cuits sur le barbecue dans les marchés de Taïwan.

Ces crevettes gigantesques et savoureuses, à Keelung, Taïwan.

Cette avalanche de sushi exquis, à Vancouver.

Les dim sum au petit déjeuner, à Hong Kong.

Les sashimis si étranges de ce petit sushi bar de Tokyo qu’il m’était impossible de deviner de quelles bestioles ils pouvaient provenir.

Le poisson et le crabe frais cuits sur un feu de camp et dégustés len-te-ment sur une plage de la Petite Côte sénégalaise.

Petite Côte sénégalaise, décembre 2003

Le dulce de leche à Buenos Aires.

Le homard des Maritimes.

Les fleurs comestibles de Sooke Harbour House, non loin de Victoria.

Le mariage éclectique des saveurs de Pierre Hermé, à Paris.

Les macarons au chocolat de Bouvier, à Rennes.

Les galettes bretonnes réinventées par la Crêperie Saint-Georges.

J’ai faim de voyage. De rencontres. De découvertes. De mes sens en émoi devant l’attrait de l’exotisme.

Le désir comme mode de vie.

Billets liés à ma chronique de ce matin: 20 destinations sans escale au départ de Montréal, Envie de monter à bord de l’A380 à destination de Paris?, archives de mes billets sur l’Italie, cours de crêpes bretonnes à Rennes

Pour plus d’info: liste des destinations internationale, des destinations américaines et des destinations canadiennes desservies depuis Montréal.

À lire également: un billet de Patrick Dion, grand fan du Globe-cooker

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Aucun commentaire

  • Répondre Yves Destination-Terre 19 avril 2011 - 19 h 13 min

    Je viens de faire l’erreur de lire ton article avant de me rendre à l’épicerie… Ça ouvre drôlement l’appétit! Néanmoins, très bonnes suggestions. As-tu essayé les moules du restaurant Forestreet de Portland? Un délice!

  • Répondre l'Amoureuse des desserts 19 avril 2011 - 21 h 55 min

    Mon Dieu à vous lire j’ai le goût de faire ma valise et de manger!

  • Répondre annabelle005 20 avril 2011 - 12 h 08 min

    La bouffe nous donne envie de partir mais aussi de rentrer au bercail! Depuis 4 mois, je demande à tous les voyageurs rencontré sur ma route ce qui leur manque le plus de leur pays. À l’unanimité : la nourriture! Comme ce Beauceron rencontré à Bangkok qui m’a dit: “je rentre demain, j’ai dit à ma mère de mettre la lasagne au four!”.

    • Répondre Marie-Julie Gagnon 21 avril 2011 - 3 h 25 min

      Effectivement! 🙂 J’avoue cependant que dans certains pays, je peux tenir très longtemps loin des spécialités québécoises… L’Inde en fait partie.

      • Répondre annabelle005 23 avril 2011 - 11 h 55 min

        C’est vrai que ça dépend du pays où l’on se trouve. Moi, je n’ai pas vraiment pris mon pied avec la nourriture indienne. Trop épicée pour moi. L’exception reste toutefois le sud avec ses poissons et ses crevettes géantes! Et le Jeera rice. Et le nan. Mais après 2 mois et demie j’avais hâte de manger autre chose. Les spécialités québécoises ne me manquent pas spécialement mais depuis 4 mois je fantasme sur un tartare de saumon. Sinon en Turquie, j’ai mangé les meilleures figues de ma vie.

  • Répondre Marie l'urbaine 21 avril 2011 - 21 h 40 min

    MJ !!!!!!! Encore un billet-bonheur. Je partage.

    (Et comme tu sais, en Inde, nous non plus ne nous sommes pas du tout ennuyés de la bouffe québécoise 🙂 http://jeflemay.blogspot.com/2010/11/gastronomie.html)

  • Répondre Marie l'urbaine 21 avril 2011 - 22 h 18 min

    En plus, dans le lien que je donne, on parle des mezze de Syrie et de la bonne bouffe turque… et ton comparse itou ! QUELLE BOUFFE. Ahhh.
    Puis-je ajouter qu’il fait goûter aux vrais bons loukoums à Istamboul, à acheter dans le premier magasin qui en a confectionné, à l’époque pour les femmes du harem ? (recommandé par le LP dans un encadré, je crois). Remplis de milliers de moreaux de noisettes, amandes et pistaches concassés, coupées en petits carrés – rien à voir avec les gros loukoums mous, roses et un peu écœurants…
    Et je t’ai déjà parlé des griottes (cerises) : crème glacée, confiture, jus… Oui, la Turquie est pays de cerises !

    Et quoi ? La Jordanie ? ALLEZ-Y ! Pour visiter Pétra – prévoir deux jours plein !), la mer morte, la mer rouge (faire de l’apnée dans les coraux et les poissons tropicaux, sorte sa tête de l’eau et regarder au loin l’Égypte, Israël et Arabie saoudite), la ville de Madaba, super chouette, le désert du Wadi Rum…

    Re-bravo MJ pour cette chronique 🙂

    • Répondre Marie-Julie Gagnon 23 avril 2011 - 8 h 18 min

      Merci! Je salive déjà. Trop hâte d’aller en Turquie! Quant à Petra, j’en rêve depuis des années… Bientôt j’espère!

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