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On aura tout lu

22 août 2010

Bon, OK, je passe à la confesse. Quand j’avais 10-12 ans, j’avais un groupe de musique qui portait le nom fort original de «Les jeunes chanteuses» (la faute à Minipops, Kids Incorporated et cie). On interprétait les hits les plus quétaines de l’heure, prenant tout le voisinage en otage (après leur avoir soutiré quelques pièces) pour assister à nos grandioses performances. J’étais la drummeuse (sans drum). Et l’une desdites «jeunes chanteuses» (sans voix).

Pour le bien de l’humanité (!), je n’ai plus poussé la chansonnette devant public depuis. Vous ne le savez pas, mais vous devriez tous en ce moment être en train de me remercier en me baisant les pieds! LOL

Tout ça pour dire que j’en ai dit, des niaiseries, à l’émission On aura tout lu, animée par Marie-Louise Arsenault. Disons que j’avais laissé mon «filtre» à la maison! J’ai eu beaucoup de plaisir, mais j’avoue que je suis moins dans ma zone de confort quand vient le temps de faire une entrevue «d’auteure» (ah! si vous saviez à quel point ça me fait plaisir de me faire présenter ainsi) qu’une chronique qui fait appel à mon bagage de journaliste.

J’espère par ailleurs n’avoir froissé personne avec mes blagues sur Chibougameau et St-Félicien! Car j’ai aussi glissé quelques mots sur mon adolescence de «mésadaptée des bois», préférant la compagnie des poètes maudits à celles des ours et des perdrix…

Toujours très étrange, après l’enregistrement d’une émission de ce genre, de réaliser qu’on se souvient à peine de la moitié de ce qu’on a dit. On bavardait avant d’entrer en ondes et entre les chroniques, alors je ne sais plus très bien ce qui a été enregistré ou pas. Et puis, la discussion est allée dans une toute autre direction que celle à laquelle je m’attendais!

Si vous êtes curieux, c’est par là (diffusion dimanche de 14h à 15h, en rediffusion à 22h).

P.S.: Pour l’anecdote, j’ai interviewé Jici Lauzon à l’âge de 14 ans pour le journal étudiant («La Porte» – notre slogan était: «Si ton prof te dit de prendre la porte, montre-lui fièrement») que j’avais mis sur pied avec des copains à la Polyvalente des Quatre-Vents de St-Félicien, dans mon Lac-St-Jean natal. C’était la première fois que je le recroisais depuis (comme pour Patrick Bourgeois)! 🙂 Je ne me rappelle pas du contenu de l’entrevue, mais je suis sûre d’une chose: on avait causé littérature. Un vague souvenir de Khalil Gibran

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3 Commentaires

  • Répondre Sébastien Lavoie 26 août 2010 - 17 h 44 min

    «Si ton prof te dit de prendre la porte, montre-lui fièrement»

    J’en ai trouvé quelque copies en vidant ma maison hier… je suis un bon archiviste!

  • Répondre Marie l'urbaine 28 août 2010 - 23 h 11 min

    MarieJu, tu es toujours aussi brillante et rafraîchissante en entrevue. Encore un beau projet que tu as le “guts” de mettre à exécution, wow ! (Je suis vraiment inspirée par Préfaces, Lily, et tout le reste… ça me réconcilie avec l’ambiance parfois sinistre chez plein de gens que je connais qui n’avancent pas…)
    xxx
    (En passant, nous sommes sur le bord d’avoir le guts d’aller en Inde en novembre avec bb de 9 mois et fiston de 5 ans… Un autre genre de guts ! La suite sur FB 🙂 )

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