Ciné

Sex and the city 2: en talons hauts dans le désert!

27 mai 2010

Suite à une invitation de HP (merci Gina!), j’ai eu la chance d’assister à un visionnement de Sex and the city 2 hier soir. Je précise d’entrée de jeu que je suis une fan de la première heure, mais que j’avais trouvé le premier opus cinématographique plutôt ennuyeux. J’avais l’impression que les personnages avaient tourné en rond depuis la fin de la série et l’éternelle indécision de Big m’exaspérait.

Malgré tout, j’avais passé un bon moment. Retrouver les quatre protagonistes de cette série culte, c’est un peu comme renouer avec de vieilles copines. Dix ans plus tard, Samantha m’apparaissait too much. Limite dépassée. Mais c’est aussi la raison pour laquelle elle reste ma favorite! Elle peut dire/faire des tas de choses qui ne passerait pas de la part d’aucun autre personnage, d’aucun autre film.

C’est exactement ce que je me suis dit en sortant de la projection d’hier. Alors que je vois fuser de toutes parts les critiques dénonçant son côté politiquement incorrect (Paris Match parle de condescendance envers les musulmans) – l’essentiel du film se déroule à Abu Dhabi, pour ceux qui débarqueraient d’une planète lointaine – je me dis que j’aurais peut-être été agressée par certains passages si elles n’avaient pas mises en scènes l’obsédée sexuelle du groupe. Mais avec Samantha, on peut s’attendre à tout. N’importe où. Surtout ce à quoi on s’attend, en fait… lol

Bien sûr, pour l’apprécier, il ne faut pas s’arrêter à l’aspect caricatural du film. Personne ne porterait de talons hauts dans le désert (quoique…)! Les clichés sont légion, le scénario est mince, le placement de produit, encore bien visible, et on voit venir les intrigues avec leurs gros sabots (oui, je sais, ils sont très tendance cet été! lol). Pour des filles comme elles qui ont vu neiger, je trouve par ailleurs qu’elles s’extasient un peu trop sur le luxe qui leur est offert (on a passé combien de saisons déjà à les voir se parer de glamour?).

Mais l’essentiel subsiste: l’amitié de quatre filles qui traverse le temps. J’ai ri aux éclats en découvrant les looks qu’elles arboraient dans les années 1980. Adoré la scène où Miranda et Charlotte causent maternité, cocktail à la main. Souri quand les filles se retrouvent sur scène, le temps d’une chanson de karaoké. Craqué pour les premières minutes, aussi, où un couple surprenant convole en juste noces. J’ai aimé qu’on garde l’essence des personnages, mais qu’on les amène ailleurs.

Anti-musulman? J’ai plutôt trouvé, pour ma part, que la critique était davantage tournée vers les Américaines et leur ignorance. Leur obsession à vouloir se comporter ailleurs comme chez elles. À croire qu’elles détiennent la vérité absolue et que ce sont les autres qui ont tord.

Bref, j’ai passé un agréable moment hier soir. J’aime ces personnages d’amour. Oui, je trouve qu’ils étaient plus «pertinents» dans les années 1990. Mais je suis une grande nostalgique… Et d’une inconditionnelle fidélité quand il s’agit d’amitié.

MÀJ: On ne va pas voir Sex and the city comme on irait voir un film d’auteur! Je ne comprends pas qu’on puisse avoir des attentes élevées pour ce type de film. Oui, il y a plein de failles. Ça vous étonne vraiment?

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