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Tendance mini-vacances

19 août 2008

 

 

Je bosse en ce moment sur un reportage présentant les tendances qui se dessinent actuellement dans le monde du voyage. Parmi celles-ci, les mini-vacances sortent du lot. Alors que certains optent pour de courts séjours à l’étranger pour le plaisir de pouvoir partir plus souvent, d’autres s’y résignent à défaut d’avoir plus de temps. Dans un cas comme dans l’autre, la demande ne cesse de croître. C’est pourquoi les voyagistes se préoccupent de plus en plus de cette niche. Les derniers joueurs à s’y intéresser? Nolitours et Vacances Transat, qui offriront bientôt des séjours de quatre nuits dans les destinations Sud les plus populaires (Mexique, République dominicaine et Cuba). Pas de forfaits européens toutefois (bien qu’il soit possible de les organiser «à la carte»), comme le fait Air Canada avec ses Escapades (séjours de trois nuits ou plus en Europe mais aussi dans des destinations soleil comme les Bermudes ou les Bahamas).

 

Lors de la présentation des brochures 2008-2009 de Nolitours et Vacances Transat hier soir, personne n’a toutefois été en mesure de nous donner une idée des prix de ces nouveaux forfaits. «Ils seront similaires à ceux des séjours de sept nuits, puisque le coût du vol reste le même», a répondu Denis Codère, vice-président commercialisation de Transat Tours,  quand j’ai posé la question.

 

Mon avis? Je ne comprends pas pourquoi les grossistes d’ici ne «packagent» pas davantage ce genre de produits. Je suis persuadée que plusieurs accros du voyage (comme moi!) deviendraient des abonnés à la formule si elle était présentée comme une solution simple (et relativement accessible) à notre manque de temps. Forfaits «shopping à Paris», «spa en Arizona», «bain de culture à Rome»… Des prix incluant l’hôtel (situé dans des quartiers liés aux intérêts) +  les billets d’avion + les petits déj’, pour une clientèle pressée qui n’a pas envie de se casser la noix  et le tour est joué!

 

Personnellement, je n’appellerais pas une agente de voyage pour concocter ce genre d’excursion ni ne magasinerais pendant des heures sur le Web (en ce moment, il faut vraiment prendre le temps de chercher pour trouver des trucs comme les «3 to 5 days vacations» de redtag.ca ou les forfaits de 3 ou 4 jours de VoyagesDestination.com… C’est une chose que ces produits existent, et c’en est une autre qu’ils se rendent aux acheteurs potentiels! Gens de la promo, allô???). Mais si je les avais «tout cuits dans le bec», cela ferait toute une différence.

 

Besoin d’un petit break? Allez hop! on saute dans l’avion pour un safari urbain à Londres ou Barcelone! Quand on est originaire d’une région éloignée, on s’en tape un peu de la durée du vol…

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Aucun commentaire

  • Répondre Marie l'urbaine 19 août 2008 - 21 h 54 min

    Les mini- vacances les plus minis, c’est quand même les escapades de Occupation double ! Aller à Istamboul pour 1 ou 2 dodos – pff quand même !
    (Oui, je l’avoue, j’ai écouté UNE saison. Et recroisé le gagnant au mariage de mon frère !)

  • Répondre Marie-Julie Gagnon 19 août 2008 - 22 h 06 min

    Istamboul pour une nuit, j’avoue que c’est court. Mais pour 4? J’irais sans hésiter!

  • Répondre Voyageur 22 août 2008 - 11 h 03 min

    Belle photo de la chanteuse mEyEm avec sa valise bleue. Des envies d’évasion, à vous lire…

  • Répondre Marie-Julie Gagnon 31 août 2008 - 13 h 44 min

    Je ne connaissais pas la chanteuse mEyEm, mais j’avoue que cette photo a piqué ma curiosité!

  • Répondre Pierre 25 janvier 2009 - 16 h 22 min

    Pour moi les courts séjours ne sont que des voyages éclairs où l’on a le temps de ne rien voir de l’essentiel d’un pays, à savoir sa culture. Quand j’entends “Spa en Arizona” ça me met hors de moi et j’espère que jamais de telles offres existeront, pour le bien de la Terre (qui tout de même, et même si tout le monde s’en fout, souffre plus que jamais des rejets de gaz à effet de serre dus à nos excès dans le domaine des transports, et notamment celui de l’avion qui est particulièrement polluant) et pour le bien des cultures locales qui vont voir débarquer des touristes fortunés qui, sur un coup de tête, ce sont dit “tiens, au lieu d’aller au spa en bas de chez nous, pourquoi n’irions nous pas en Arizona se faire une petite séance..?”. J’extrapole bien sûr (enfin je l’espère) mais ce genre de comportement décalé par rapport au réalités sociales, économiques et culturels d’un pays ne peut qu’être néfaste pour l’équilibre de tous. Quand je lis qu’on peut passer 2 nuits à istanbul (au départ de Paris je suppose) ou même 4 nuits au Mexique, je m’inquiètes réellement du devenir du tourisme mondial. J’aimerais demander à ces personnes qui consomment ce genre de produits touristiques, qu’ont-ils retenu de leur séjour? qu’ont-il partagé culturellement parlant avec les habitants?
    Et bien sûr, ils se languiront de dire à leur proche, une fois de retour en France, “j’ai fait la Turquie, j’ai adoré!”.
    Pour avoir passé 3 mois au Pérou, je sais maintenant qu’il existe de sortes de voyageurs : les touristes et les voyageurs.

  • Répondre Pierre 25 janvier 2009 - 16 h 25 min

    (désolé pour les fautes d’orthographes, le fait d’avoir écrit sous le coup de la colère en est peut-être la cause)

  • Répondre Marie-Julie Gagnon 25 janvier 2009 - 18 h 42 min

    @Pierre: C’est pour cette raison qu’on les appelle «vacances» et non «voyages». La nuance est importante. Au Québec, nous avons une ou deux semaines de vacances par an quand on débute dans une boîte. Rien à voir avec les Européens qui peuvent bourlinguer pendant des semaines! Personnellement, je ne trouve pas pire de partir quelques jours pour un safari shopping à Paris, par exemple, qu’une semaine dans un tout-compris à Cuba!

    Cela dit, je suis d’accord avec le fond de votre intervention et me suis souvent prononcée sur ce sujet ici.

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