Europe Fragments

Retrouvailles à Madrid

3 mai 2008

Lundi, 17 juillet 2006. Je finis par trouver Vicky, la femme de Ramon (contexte : Ramon et moi, on s’est connus dans les montagnes thaïlandaises lors d’un trek sous la pluie, on a voyagé ensemble pendant quelques semaines, puis il est venu s’installer à Taiwan quelques mois pendant que je vivais là-bas) à la gare. Je n’ai besoin que de cinq minutes pour comprendre pourquoi Ramon l’a choisie (lui qui aimait tant sa liberté !). Mignonne, drôle, intelligente et franchement sympathique. Une version féminine de mon ami, mais en plus sérieuse. Elle a étudié la médecine. Je n’ai pas tout compris de ses histoires de stages, de bourses, de boulot et de tests à passer, mais en résumé, elle travaille dans un lab d’oncologie, en plus d’occuper un second boulot lié à son domaine. Résultat : elle dort en moyenne trois heures par jour (je dis « jour » parce que ce n’est pas forcément pendant la nuit). Ramon, lui, enseigne l’anglais dans une école privée. Ils habitent près du métro Goya.

 

Ramon arrive enfin. C’est tellement étrange de se retrouver quatre ans plus tard ! Comme si on s’était quittés hier, et en même temps, comme si ça faisant 100 ans qu’on ne s’était pas vus. Moi, avec mon gros ventre de 6 mois de grossesse, lui, avec  son petit bide dû aux excès de fromage et de tapas. Il est complètement lessivé. En fait, tant lui que Vicky sont à des kilomètres de l’image que l’on se fait des gens qui vivent en Espagne, avec la siesta et tout le tralala (c’est pourtant ce qui a toujours attiré Ramon dans ce pays). Cernés jusqu’au nombril, ils ont malgré tout l’air très heureux. Ils se sont déjà mariés en Espagne légalement, mais iront renouveler leurs vœux en Argentine (d’où Vicky est originaire, c’est d’ailleurs là-bas qu’ils se sont connus) à la fin du mois d’août.

 

Ce soir-là, Ramon et moi sommes allés manger des tapas en nous résumant les trois années et quelques qui s’étaient écoulées depuis notre dernière rencontre. Ne manquait que les bouteilles de vin pour nous sentir « comme dans le bon vieux temps ». Ce sera pour la prochaine fois…

 

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