Entrevues Fragments Prendre le large

10 vues époustouflantes

27 avril 2013
Terrasse de l'hôtel Yunak Evleri, en Cappadoce (©Marie-Julie Gagnon)

Terrasse de l’hôtel Yunak Evleri, en Cappadoce (©Marie-Julie Gagnon)

Vous savez, ce moment où l’expression «à couper le souffle» prend tout son sens? J’ai demandé à des voyageurs de me raconter ces instants de grâce où aucun mot ne semble assez puissant pour décrire la beauté du paysage qui se profile devant eux.

1- La Cappadoce, en Turquie

La Cappadoce vue du ciel (©Marie-Julie Gagnon)

La Cappadoce vue du ciel (©Marie-Julie Gagnon)

«À part Delphes et le Machu Picchu en arrivant par le Chemin des Incas (les deux lieux les plus émouvants de ma vie), il y a la Cappadoce en Turquie qui bat TOUT! Mon amoureux et moi avons tous les deux déclaré un soir: “c’est le plus beau jour de notre vie”! Les vallées de Göreme, de Zelve, la vallée des roses… WOW! Le tuf volcanique ressemble tour à tour à des cheminées de fée, puis à de la crème glacée qui fond. Les teintes virent du vert au rose en passant par le jaune… Le tout entrecoupé de champs d’abricotiers… Et dans les trous des parois, des églises troglodytes aux peintures rupestres datant du 10e siècle!»

Marie Brodeur Gélinas, Chargée de programmes à Association Québécoise des Organismes de Coopération Internationale (AQOCI) 

2- La côte californienne de Big Sur

©Cécile Gladel

Big Sur (©Cécile Gladel)

«J’ai vu la Bretagne, la Gaspésie, la côte mexicaine du côté pacifique et la Méditerranée, mais la vue de l’eau et des falaises ne m’a jamais parue aussi grandiose qu’à cet endroit. Le bleu turquoise de l’eau mélangé avec le blanc opaque des bancs de brouillard fait croire à ce que pourrait ressembler le paradis s’il existait. Et les vagues, les éléphants de mer, les phoques, les rochers, les plages qui laissent leur place aux falaises pour revenir aux plages. On ne veut plus partir, on reste là sans bouger observant le merveilleux tableau vivant que nous offre notre Planète…»

Cécile Gladel, journaliste indépendante

3- Le désert de la Namibie

Désert de Namibie (© Tina De Vito)

Désert de Namibie (© Tina De Vito)

«On the top, pieds nus, à 7h du matin, pour savourer l’intense silence qui m’a laissée sans mots en octobre 2007. Des dunes de 300 mètres et plus, avec une vue imprenable.Dramatique paysage avec l’ombre des dunes et un ciel bleu azur. Majestueuse beauté naturelle super le fun à dévaler les deux pieds dans le sable chaud!»

Tina De Vito, infirmière clinicienne

 4- Le pont U’bein, au Myanmar

©Paula Roy

Pont U’Bein, Myanmar (©Paula Roy)

«Mandalay, c’est le palais royal caché au cœur d’une forteresse et ceint de zones interdites. C’est aussi la colline d’où l’on admire le coucher du soleil après avoir gravi l’escalier de 1700 marches, le long duquel vivent des familles entières qui nous présentent sans gêne le tableau de leur vie quotidienne. (…) Mais avant toutes choses, Mandalay, c’est le pont U’Bein. C’est la lumière du pont U’Bein. Ce sont ces hommes et ces femmes qui pêchent, immergés jusqu’à la taille, alors que des barques sillonnent les eaux calmes du lac. Ce sont les jeunes pêcheuses qui tentent de converser avec nous sur la passerelle, l’homme qui veut nous lire les lignes de la main, l’aveugle qui joue de la musique, les amoureux qui se tiennent par la main, les femmes qui transportent de lourdes casseroles sur leur tête, les cyclistes, les bonzes. C’est la quiétude qui se dégage des lieux, alors qu’y déambule pourtant une foule nombreuse. C’est regarder le soleil se coucher sur tant de beauté et savoir que demain, toute la beauté du monde sera encore là…»

Paula Roy, coordonatrice de projets

5- Vue depuis les hauteurs de Positano sur la côte Amalfitaine, en Italie 

Positano, Italie (Source image: toptenlists)

Positano, Italie (Source image: toptenlists)

«J’ai beaucoup voyagé grâce à mes parents quand j’étais petite en Europe, en Afrique et en Amérique, mais malgré tout, la plus belle vue que j’ai pu voir, c’était quand j’avais 12 ans: la Méditerranée d’un bleu pur, les falaises où se dessine un village pittoresque dans le style italien de la belle époque… Si je referme les yeux j’ai encore l’odeur des cédrats qui poussent tout le long de la côté. Bref, c’est à ce moment là que j’ai compris ce que symbolise la Dolce Vita.»

Charlotte Laurent, gestionnaire de communauté

6- Monastère de la Panaghia Chozoviotissa, en Grèce

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«Amorgos, située complètement au sud-est des îles grecques, offre bien plus que ce que l’on voit de l’île dans le célèbre film Le Grand Bleu. Les quelques minutes de marche qui nous mènent au monastère de la Panaghia Chozoviotissa sont magiques… D’un côté, il y a ce magnifique monument blanc comme neige qui brille au soleil tout en ayant l’air de s’accrocher à la falaise; de l’autre, une vue imprenable sur le bleu-turquoise de l’eau. Après avoir franchi la minuscule entrée du monastère et rencontré quelques-uns de ses derniers habitants, la quiétude de l’endroit religieux amène une toute autre dimension à la vue de là-haut. Je restais hypnotisée devant les vagues qui frappaient les rochers, comme devant les couleurs changeantes et mystérieuses d’un feu de camp. Seul, du haut d’un balcon blanc, on souhaiterait secrètement pouvoir se retirer ici pour avoir la chance de méditer devant cette image tous les matins…»

Valérie Thibault, écrivaine et poète

7- Mount Tamalpais, près de San Francisco

Mount Tamalpais (©Martine Pagé)

Mount Tamalpais (©Martine Pagé)

«J’y ai été emmenée en voiture au coucher de soleil par mon amoureux américain lors de ma toute première visite en Californie en 1989 et j’ai craqué. Vraiment craqué. Je DOIS retourner sur cette montagne à chacune de mes visites dans la Bay Area. J’y respire comme je ne respire nulle part ailleurs. (…) La plupart de l’année, la sécheresse environnante donne aux collines rondes qui forment la montagne un air de “dos de chameau” à poils courts et dorés. Parfois, avec un peu de chance, le brouillard peut former un petit trou et on peut y voir la ville se San Francisco, si proche mais si loin… Bref, je suis folle de cet endroit. J’y ai même répandu un peu des cendres de ma mère… Et si je me marie avec mon chum, je voudrais bien que ce soit là!»

Martine Pagé, scénariste

8- Plage de Balos, en Crête

© Véronique Pelletier

© Véronique Pelletier

«Selon moi, ce qui est le plus beau ou le plus magique dans une vue, ce n’est pas seulement l’endroit, mais les gens avec qui on la partage et le chemin parcouru pour y arriver.

Après avoir fait une heure de route dans une voiture non climatisée par 40 degrés sur une chemin désert qui ressemblait étrangement à un champ de mines parsemé dekrikri (chèvres des montagnes) la voie s’est éclaircie comme par magie. Et elle était là tout en bas de la falaise: la plage la plus parfaite du monde avec tous les tons de bleu imaginables. On dirait que la Grèce avait réservé ce petit coin de paradis que pour nous, cachant l’existence de cette merveille aux non-initiés. Une plage où l’on peut facilement se contenter de se remplir les yeux, sans même avoir à s’y tremper les pieds. Et à sa suite, la mer Méditerranée à perte de vue. Un moment parfait!»

Annie Fortin, recherchiste, animatrice des médias sociaux et blogueuse

 9- Basse Californie

Basse Californie (Benoit Liard)

Basse Californie (©Benoit Liard)

«Quand on s’aperçoit que la nature est la plus puissante, que c’est elle qui aura le dernier mot, quand je me sens si infiniment petite face à ce qui se dévoile devant moi… La Basse Californie m’a ensorcelée. La chaleur, la végétation, le désert; tout y est relativement hostile autant que fascinant. Pour moi, cette vue est aussi magnifique parce qu’elle se mérite. Pour y accéder, il faut vouloir aller à sa rencontre, prendre la petite route en roche, monter le col vertigineux, mater la chaleur intense, regarder plus loin que soi, oublier qui on est et seulement profiter du moment…»

– Claudia Guerra, journaliste pigiste

10- Le centre-ville Hong Kong depuis Kowloon

Hong Kong (©Sébastien Lévesque)

Hong Kong (©Sébastien Lévesque)

«J’ai vu des superbes “vues” lorsque je suis allé à Hong Kong. En regardant le centre-ville de l’autre côté de l’île, à Kowloon, ma tête faisait presque un 180°!  C’était époustouflant!»

– Sébastien Lévesque, auteur

(Une première version de ce reportage a été publiée sur Canoe.com en janvier 2010)

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Aucun commentaire

  • Répondre laurent @ Expatriation en Thailande 28 avril 2013 - 8 h 14 min

    Effectivement des vues à couper le souffle, avec une préférence pour le pont en Birmanie!

  • Répondre Aqua 3 mai 2013 - 7 h 59 min

    Sublimes ces clichés! J’adore particulièrement celle de Positano en Italie, dont je n’avais que vaguement entendu parler. C’est un joyau, et hop une idée de plus pour un futur départ en Italie. Merci pour la découverte!

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